Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

histoire, voyage et philosophie

30 novembre 2009

L'appel des profondeurs

Respire comme le chien.
D'oxygène, fais le plein.
Inspire, expire, avale
cet air qui te fait du bien.
Sens tes cellules qui aiment ça.
Sens les qui redemandent ça.
Sens le monde qui fond et qui disparait.
Oublie! Tu es prêt.
Plonge, laisse toi attirer par le fond.
Tu es seul maintenant.
Tes problèmes sont restés à la surface.
Et le silence te joue sa plus belle mélodie.
Nage, explore le fond de l'eau
A la recherhce du reflet de ton âme.
Mais bientôt l'oxygène vient à manquer.
Mais tu ne veux pas remonter.
Et bientôt ce manque passe.
Tu te sens bien.
Tu ne veux plus remonter.
Tu te sens si bien.

Publicité
Publicité
30 novembre 2009

Le roi du monde

Je suis un roi,
assis sur le trône
Ma merde divine est une météorite s'abbtant sur un océan
Ma pisse est acide et rend ce bas-monde stérile
Et quand enfin je tire la chasse, c'est le jugement divin, l'Apocalypse qui engloutit un monde sous les flots.
Puis vient la nuit, ténèbres nauséabonds.
Puis viendront la lumière et un autre roi-divin.
Et un nouveau cycle commencera

30 novembre 2009

Inspiration

Inspiration.
L'oxygène pénétre dans mes poumons et se propage dans mon corps et ma tête.
Expiration.
Mon sang souillé est néttoyé.
Mon corps est libre.
Au dessus de moi, les étoiles, maitresses du ciel.
A l'horizon, une ville scintille.
Libéré de mon corps, je m'avance vers la lumière.
Je vole dans le vent et la nuit.
Un virage à droite.
Au pied de la grande ourse, une fenêtre ouverte.
J'entre, tel le doux vent de printemps.
Tu te retournes dans ton lit.
Tu me souris, toujours endormie.
Je me glisse sous la couette et te glisse à l'oreille: je t'aime.
Je ferme les yeux ey je rêve.
Je rêve que je dors contre toi.

30 novembre 2009

Le pouvoir d'un grain de sable

Ne plus réfléchir
Ne plus penser
Se laisser aller
Préssé d'en finir

Je ferme les yeux, et
Le monde s'arrête de tourner
Je les ouvre
Rien n'a changé

Tu es un grain de sable

Rien ne sert de lutter
Tu es trop limité
Alors regarde
Le monde va s'écrouler

Mais sans grains de sable
La plage n'existerait pas

Alors lève toi
Utilise tes mains
Pour faire le bien
Car sans toi
Pas de réalité
Tes actions résonnent
Dans l'éternité

6 novembre 2009

Destin en suspens

J'ouvre les yeux.
Je vois le ciel, bleu, sans nuage.
Je suis allongé sur le dos.
Je reconnais le sable.
J'entends les vagues mourir paresseusement à mes pieds.
Il fait chaud, ça doit être l'été.
Une odeur de sel pique mes narines.
Le vent caresse mon visage.
J'enfonce mes doigts dans le sable et je sens sa fraicheur.
Je sors ma main et une cascade de petits grains coule entre mes doigts.
Je porte un bermuda beige et une chemise blanche en lin ouverte sur mon torse.
Je me léve et regarde autour de moi, la chemise battant dans le vent.
Je vois une plage, très longue séparant un océan de verdure du bleu de l'océan.
Je suis seul.
Je suis seul depuis longtemps déjà.
Je ne me rappelle plus ce qu'il s'est passé.
J'essaye de me rappeller.
Un souvenir.
Un cri. Des cris.
De la peur, de la tristesse.
De l'amour. Beaucoup d'amour.
La mort. Beaucoup de morts.
Puis plus rien.
Les Hommes ont quitté ce monde.
Les animaux aussi.
Plus de chant d'oiseau, ni de rire d'enfant.
Et moi?
Et moi, qu'est-ce que je fous là?
Je laisse tomber mes fesses sur le sable et pose mes avant-bras sur les genoux.
Je regarde la mer.
Je vois une vague à l'horizon.
Elle se rapproche. Elle grossit.
C'est un raz-de-marée.
Elle est grande devant moi.
Je léve les yeux mais ne peux voir son sommet.
Il est trop tard. Elle va s'abattre sur moi et m'engloutir.
Stop.
Ca ne doit pas se passer comme ça.
Ca ne devait pas se passer comme ça.
Ca ne se passera pas comme ça.
Je rembobine.
La vague recule, puis disparait.
Je rembobine.
Je suis allongé sur une plage.
Il fait chaud, ça doit être l'été.
Je rembobine.
La mort. L'amour. Des cris.
Je rembobine.
Je suis dans mon lit et tout va bien.
Je ferme les yeux.

Publicité
Publicité
3 novembre 2009

ABC ADN

Les lettres, des nucléotides.
Les mots, des génes.
Ecrire, c'est transcrire.
Parler, c'est traduire.
Parler pour ne rien dire telle une cellule cancéreuse.
Les idées, des évolutions.
Leur application, des révolutions.
Un poéme, un individu.
Un livre, une espéce.
Une bibliothéque, un monde.

Les mots construisent le monde et le langage le fait vivre.

Mais les mots ont quelque chose d'absolue et limitent le monde.
Quand la pensée s'exprime sans mot, c'est un rêve, une intuition.
Pas besoin de justifier, il suffit de se laisser porter.

3 novembre 2009

Il était une fois...

C'est l'histoire d'un petit garçon pour qui la vie est un jeu.
Il aime jouer mais pas seulement, il aime aller à l'école pour apprendre le monde.
Il aime jouer dans les bois, construire des cabanes, il aime jouer à la guerre avec ses copains.
Il aime lire, ça le fait rêver.
Des fois la nuit, quand il est tard, il sort en cachette regarder les étoiles, allongé dans l'herbe.
Il imagine un monde où travailler est interdit et jouer un devoir.
Il imagine que tout le monde est gentil et est son ami.
Il est un peu naïf.
Mais il n'est pas bête, il sait que le monde n'est pas comme ça, alors il est triste.
Il voudrait aider les gens mais il ne sait pas comment.
Alors il lit, il va à l'école.
Il aime l'école et il aime la vie.
Ce petit garçon grandit.
Il oublie un peu ses rêves de petit garçon.
Il ne pense plus et se laisse porter par le cours de sa vie.
Ses amis lui suffisent.
Et de rapides en chutes, de virages sinueux en eaux troubles, il finit par se blesser.
Il se casse la jambe contre un rocher.
Il doit s'arrêter, ne plus se laisser porter par le courant de sa vie.
Alors il se souvient de sa vie d'avant, de sa vie de petit garçon.
Il se demande ce qu'il a pu faire toutes ces années.
Il se dit qu'il faut changer ça.
Il rencontre l'amour, sur une plage où il aime bien aller pour rêver.
Il entre dans une école qui lui plait.
Il se rend compte que la rivière de son enfance l'a mené dans un océan immense.
Et il se met à rêver des toutes ces nouvelles possibilités.

Publicité
Publicité
histoire, voyage et philosophie
Publicité
Archives
Publicité